S’est tenue au Goken du département de français de l’Université Nanzan, de 17 heures à 18 heures, la deuxième réunion de l’équipe RIM. Listes des membres présents : Patrick Rebollar (PR, pdt de séance), Ichimaru Tadako (IT, secrétaire de séance) et MM. Maruoka Takahiro (MT), Mano Rimpei (MR), David Courron (DC) et Morvan Perroncel (MP). Ordre du jour :
Déroulement :En ouverture de la séance, PR et IT présentent les deux devis qui ont été établis en vue de la transcription du corpus des Mazarinades : celui de la société Datactivity estimant à 15000 euros le travail à produire, et celui de la société Vivetic l’estimant à 20000 euros. L’estimation de la quantité de données ayant été la même pour les deux devis, la différence de prix provient du prix de base pour 1000 caractères transcris, espaces compris. Etablis en anglais, ces devis vont être commentés en japonais pour être déposés demain au bureau des recherches de la faculté. Par la suite, MT, MR, DC et MP reçoivent chacun une clé USB (l’achat de ces clés USB a constitué la première dépense effective du kakenhi). PR explique que chacune contient maintenant l’ensemble des volumes de la collection. Pour la protection de nos recherches et parer à toute fuite en cas de perte ou de vol d’une de ces clés, chacune a été encryptée par un programme spécifique. Les mots de passe individuels permettant d’accéder aux documents sont également distribués, avec recommandation de ne pas montrer ces documents à qui que ce soit. A propos de la mise en ligne sur notre site actuel de la mazarinade D-1-52, nous discutons sur sa définition en tant que mazarinade. S’agissant d’une prétendue “déclaration du roi” (alors mineur) qui ne mentionne pas le Cardinal Mazarin et adresse des ordres au Parlement, elle ne correspond en effet pas à l’image pamphlétaire ou burlesque des mazarinades. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle a été choisie. TI rappelle que dans ses travaux, Hubert Carrier a en effet redéfini, élargi et en même temps limité le concept de “mazarinade” par rapport à la simple dénomination en vigueur depuis le XVIIe siècle parmi les bibliophiles. Dans la D-1-52, nous assistons à une décision autoritaire du roi quant à des personnalités ennemies présentées comme s’opposant à lui (ce qui est historiquement le cas). Or le roi est alors mineur et sa parole est fabriquée ou manipulée en fonction de ce que chacun pense être l’intérêt du roi. La quantité de fois que les noms de Conti, Condé ou Longueville sont répétés n’a d’équivalent que la criante absence de Mazarin… Au sujet du gakkai d’automne et avec l’accord de M. Maruoka, l’invitation du Pr Michel Bernard, Paris 3, est proposée. Ce dernier donnerait une conférence dans la matinée du samedi sur un thème relatif aux études informatisées en général (de son choix) et participerait au workshop que notre équipe proposera le dimanche. Après quelques détails donnés sur la carrière, les études et publications de Michel Bernard, le principe de son invitation est adopté. IT et PR sont chargés de le recontacter et d’entreprendre les démarches administratives et académiques nécessaires. IT donne aux membres de l’équipe des précisions sur la manière d’utiliser les sommes qui leur ont été attribuées dans la répartition du budget. MP demande s’il serait possible d’avoir accès au catalogue de Moreau. PR indique qu’il est disponible dans la banque de textes Gallica et propose d’ajouter des liens dans la boîte “Ressources” de la colonne de gauche du site. [Ces liens ont été ajoutés] Après une heure de réunion et alors que la discussion se continue sur les personnalités de Mazarin et de Louis XIV, sur les ouvrages de MM. Jouhaud et Carrier, la séance est levée. |
PV de la réunion RIM du 10 mai 2010